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Jeudi polar

«Les Dames de guerre: Saigon», dans le chaudron de la guerre

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Laurent Guillaume nous transporte en Indochine dans le sillage d’une journaliste de «Life Magazine» venue enquêter sur la mort du grand photographe Robert Kovacs.
A Hô Chi Minh-Ville (Vietnam), anciennement appelée Saïgon, en 1955. (Ernst Haas/Getty Images)
publié le 4 avril 2024 à 10h14

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On ne pouvait évidemment pas passer à côté de ce livre. L’Indochine française des années 50. Un photoreporter de guerre dénommé Robert Kovacs qui évoque à s’y méprendre le grand Robert Capa. Une sublime journaliste du magazine Life Magazine déterminée à se faire un nom dans un monde d’hommes et dans laquelle on ne peut s’empêcher de voir Lee Miller. Des flashs de Saigon (aujourd’hui Hô Chi Minh-Ville) comme si on y était, et notamment son hôtel Continental, point de rendez-vous des correspondants de guerre, espions et hommes d’affaires, non loin de la cathédrale Notre-Dame et de la poste centrale, sur cette rue Catinat qui a été l’héroïne de nombreux romans. Chaleur, moiteur, combats, sang, trahisons, trafics, opium, alcool à gogo, sexe et parfois même amour… Laurent Guillaume n’a pas lésiné sur