Les aventures de Thomas More sont l’occasion pour François Sureau − qui a publié des fictions, des essais et des récits personnels − de s’essayer au roman policier. D‘inventer même un personnage de détective à ajouter à la liste de ceux qui mènent l’enquête de feuilleton en feuilleton. De ceux avec qui l’académicien et avocat a grandi. C’est évident d’entrée de jeu. Si le lecteur tombe en pleine guerre (plutôt à la fin, les Français viennent de s’incliner devant la Prusse), on tombe aussi dans une matrice policière bien régressive. Classicité du style, indications en tête de chapitre des étapes à venir, proximité avec Hercule Poirot, Maigret ou Sherlock Holmes. Pas grand-chose qui dépasse : du recousu main. François Sureau rend hommage à ses lectures de jeunesse et à un type de héros. «Un personnage que son talent, sa complexion, sa voca
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«Les Enfants perdus» de François Sureau : More à la guerre
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François Sureau,à Paris, chez lui, en mars 2024. (Rémy Artiges/Libération)
publié aujourd'hui à 10h23
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