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Pourquoi ça marche

«Les Preuves de mon innocence» de Jonathan Coe : maxi cosy

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L’enquêtrice de l’auteur britannique renonce à son pot de retraite pour élucider une affaire de meurtre dans le gratin ultraconservateur.

L'auteur britannique Jonathan Coe en 2025. (Daniel Cohen/Lumen. Opale)
Publié le 11/10/2025 à 12h40

Entre Jonathan Coe et la France, c’est toute une histoire. Une histoire de scones et de cabines téléphoniques rouges, de thé au lait et de chapeaux melon, de pubs et de parapluies. Nouvelle preuve : depuis sa sortie, son seizième roman figure encore en tête des ventes dans l’Hexagone. On y trouve selon la quatrième de couverture un certain nombre d’ «ingrédients» (une société secrète, plusieurs morts mystérieuses, une inspectrice…) pour appliquer la nouvelle recette du «plus brillant et charming des auteurs britanniques» qui «se joue ici des codes du polar» à sa manière : les Preuves de mon innocence est un cosy crime situé pendant les six petites semaines de Liz Truss au 10, Downing Street en 2022.

Qu’est-ce qu’un «cosy crime» ?

L’un des personnages l’explique d’entrée à un autre façon plat du jour : «Prenez un cadre rural idyllique, ‘’la quintessence