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On croit connaître Ian Fleming parce que l’on a vu tous les James Bond, ou presque, fascinée, amusée, agacée par ce beau gosse en costard qui ne se départ jamais de son flegme et dont aucune mèche de cheveux ne bouge, même après une course-poursuite dans les gorges des Rocheuses sous 40 °C à l’ombre. Mais, au fond, on sait peu de choses sur cet auteur britannique discret, élevé dans une famille de banquiers écossais à l’ombre d’un manoir néogothique. «Il tapait ses histoires sur une machine à écrire plaquée or, dans sa propriété jamaïcaine appelée… Goldeneye», rapporte le journaliste Tristan Savin dans la préface du livre les Villes électriques (Arthaud), véritable tour du monde dans les cités fétiches du maître de l’espionnage. Et avouons qu’il y a là de quoi attiser notre curiosité.
Ian Fleming avait mis beaucoup de lui-même dans son héros. Longtemps célibataire, il menait grand train, aimant le jeu, les voitures de sport, le Martini et les jolies femmes. A l’image du commandeu