Retrouvez ici l’ensemble de notre dossier Montagnes vagabondes.
L’explorateur sud-africain de 55 ans a le sourire. Ses péripéties sur les pentes du K2, le deuxième plus haut sommet de la planète, et sur la banquise arctique en 2019 sont loin désormais. Pourtant, elles ont changé sa vie. A la suite de sa traversée du pôle Sud en solitaire et sans assistance deux ans auparavant, Mike Horn se croyait presque invincible. «Quand tu traverses l’Antarctique, que tu es le premier homme sur terre à faire ces 5 030 kilomètres, à la fin, tu penses que rien ne peut t’arriver. Mais il faut rester humble. L’idée d’aller plus loin, c’est excitant. Mais c’est cette excitation, à la fin, qui va te tuer, c’est sûr», assure-t-il à Libération.
Interview
L’ascension du redoutable K2 sera la première de ses aventures à lui rappeler sa condition de simple mortel. A plus de 8 200 mètres d’altitude, et à seulement 400 mètres du sommet, Mike Horn et son guide