Menu
Libération
Reportage

«Monsieur Férey, je vous adore !» : un aller et retour au festival de polars de Pau

L’événement, dont «Libé» est désormais partenaire, a drainé ce week-end de nombreux fondus du noir venus écouter des auteurs français, britanniques, mais aussi américains ou israélien, qui n’ont pas hésité à dénoncer les politiques en cours dans leurs pays.

L'écrivain français Caryl Ferey pose pour des photos à son domicile à Paris le 4 avril 2016. (Elliott Verdier/AFP)
ParAlexandra Schwartzbrod
Christine Ferniot
Sabrina Champenois
Publié le 06/10/2025 à 3h06

Retrouvez sur cette page toute l’actualité du polar et les livres qui ont tapé dans l’œil de Libé. Et abonnez-vous à la newsletter Libé Polar en cliquant ici.

Nous sommes à Denguin, ce vendredi 3 octobre, ville natale de Pierre Bourdieu, à une vingtaine de kilomètres de Pau. La salle communale se remplit peu à peu. Beaucoup de cheveux gris, de sourires, de regards qui pétillent en voyant entrer l’auteur de polars Caryl Férey, lutin en blouson de jean. «Monsieur Férey, je vous adore, je suis en train de lire votre dernier roman, quelle merveille s’enthousiasme une dame accompagnée d’une autre, plus âgée, qui dit timidement avoir lu tous les romans du natif de Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine). Au final, une cinquantaine de personnes réunies là par la bibliothèque de la commune vont écouter, pendant une heure, l’auteur phare de la Série noire raconter ses aventures à travers le monde. Comment il a été contraint, la mort dans l’âme, de manger de la girafe en Namibie durant l’écriture d’Okav