Le livre débute avec un leitmotiv déjà vu dans le roman policier : l’enquêteur à l’arrêt, oisif, trop à son goût. Il sirote un diabolo menthe (un thé s’il s’appelle Hercule Poirot, une bière s’il s’appelle le Poulpe, plus fort encore s’il s’appelle Sherlock Holmes). Ce nouveau détective, ou plutôt détextive car il farfouille dans les secrets contenus dans les romans, s’appelle Pierre Bayard. Il a pour second, non pas Hastings, ni Watson, mais une chienne prénommée Edith, et qui parle, bien sûr.
Le duo a déjà mené une première enquête sur le Petit Prince. Ne pas l’avoir lue ne pénalise en rien : comme la plupart