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Quais du Polar 2025 à Lyon : «Le roman noir amène à une captation d’un état du monde»

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Maylis de Kerangal, James Ellroy, Chris Whitaker… Il y avait du lourd ce week-end au festival dédié au roman noir, avec une thématique sur les frontières qui a permis de parler géopolitique mais aussi mélange des genres littéraires. De nombreux auteurs ont été récompensés, dont Richard Schittly pour son formidable «les Oubliés d’Action directe».
A l'ouverture du festival Quais du Polar, à Lyon vendredi 4 avril. (Elsana Adzemovic/Hans Lucas / AFP)
publié le 6 avril 2025 à 20h33

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Au festival Quais du Polar la tradition veut que, lorsqu’un auteur ou une autrice a vendu tous les livres apportés par le libraire sur son stand, ce dernier pousse un cri de joie et applaudisse à tout rompre, provoquant une standing ovation aussitôt reprise par les plus de 120 écrivains et écrivaines présentes dans le Palais de Bourse. Car elle est ainsi, la famille du polar, on se réjouit du succès des camarades (enfin… de presque tous). D’ordinaire, cela arrive le dimanche, aux dernières heures du festival. Ce week-end, l’événement a connu une telle affluence que les applaudissements ont retenti quatre fois dès la journée de samedi. Sur le stand de la maison d’édition Sonatine, il a fallu interrompre assez vite la séance de dédicaces de l’auteur britannique Chris Whitaker, dont les piles de son dernier roman, Toutes les nuances de la nuit, baissaient à vue d’œil, histoire d’en garder un peu pour le lendemain. Les libraires chargés d’Antoine Renand, auteur d’Harper Collins noir, ont vendu tous les exemplaires de son dernier roman, la Fille de Jonathan Becker, qui cartonne grâce au bouche à oreille et aux réseaux sociaux.

«Cela fait chau