J’ai lu récemment la nouvelle version de Goldorak sortie en BD chez Kana. Je n’en attendais pas grand-chose mais la voyais partout et très souvent proposée en «coup de cœur» du libraire, alors je l’ai achetée. C’est une merveille. Ce qui est malin, c’est de ne pas avoir fait un remake mais plutôt une suite, les événements se déroulant après les 74 épisodes de la série animée que nous connaissons et qui avait fortement contribué, dès la fin des années 70, à la popularisation de l’animation japonaise en France et à ce qu’on appelle le style Mecha (les grands robots). On y suivait les aventures du prince Actarus, un extraterrestre qui échoue sur Terre à bord de son robot de combat (le Goldorak) après avoir dû fuir sa planète Euphor dominée par l’empire Vega.
Dans cette nouvelle version, on retrouve tous les personnages mais un peu plus âgés et dans un monde sans Goldorak ni Actarus (reparti sur Euphor dans le dernier épisode). C’est écrit comme une série, avec ce qu’il faut de cliffhangers à la fin de chaque chapitre. Actarus revient ainsi soudainement, presque méconnaissable, détruit par la culpabilité, sans qu’on sache ce qu’il lui est arrivé, loin de ses heures de gloire dans son grand robot. Le robot en question n’apparaît, lui, que tard dans l’histoire – on l’attend à chaque page ! Puis le fameux «Goldorak GO» retentit enfin et là, en même temps que l’envol du Goldorak, c’est toute notre enfance qui ressurgit et c’est un bonheur, un boost de nostalgie t