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«Sans l’ombre d’un doute» de Michael Connelly : c’est bien, c’est beau, c’est Bosch

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Le célèbre inspecteur retraité de la police aide son demi-frère avocat à sortir une innocente de prison, dans un 45e opus peu porté sur l’innovation mais toujours efficace.
«Sans l’ombre d’un doute» de Michael Connelly prend comme décor la ville de Los Angeles. (Joel Hartz/Getty Images)
publié le 1er septembre 2024 à 8h56

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«Du pur Bosch.» La vacherie envoyée par Mickey Haller à son demi-frère, le taciturne Harry Bosch, indécrochable inspecteur à la retraite du LAPD, pourrait sortir de la bouche du lecteur qui vient d’achever Sans l’ombre d’un doute, dernier opus du graphomane à succès Michael Connelly (45 livres vendus à plus de 80 millions d’exemplaires, le 46e déjà en route vers les librairies anglophones). Les invétérés de la série ne risquent pas un choc de nouveauté : inapte à l’inactivité malgré ses 70 ans bien sonnés, Bosch met ses talents au service de la défense – ô crime de lèse-police – en travaillant pour le bouillonnant avocat Mickey Haller. Côté décorum, Los Angeles se taille toujours la part du lion : les prétoires du tribunal, les parloirs glaçants des prisons, la Lincoln, voiture-bureau de l’avocat, le moindre diner où les deux héros se consolen