Et de neuf. En sortant la Chute du Leviathan, dernier tome de la longue série «The Expanse», Babel finit la publication de l’une des plus vastes et plus populaires sagas de SF de ces dernières années. Démarrée en 2011, «The Expanse» relevait a priori du space opera industriel. Deux auteurs s’y sont attelés : Daniel Abraham et Ty Frank, réunis sous le pseudonyme commun de James S.A. Corey. Qui étaient-ils ? Daniel Abraham avait déjà écrit plusieurs séries de SF («les Cités de lumière», «la Dague et la Fortune»…) sous les noms de Daniel Hanover et M.L.N Hanover. Ty Frank, plus proche de l’univers des jeux vidéo, avait aussi été l’assistant personnel de George R.R. Martin, l’auteur du «Trône de fer», et avait développé un jeu de rôles de space opera. Abraham y joue. Impressionné par la richesse du monde mis en place, il demande à écrire un roman qui s’y déroulerait. Frank accepte. Après avoir lu les premiers chapitres, il décide de s’impliquer plus dans l’écriture. Les deux hommes se répartissent les tâches, l’un plus voué à la construction du monde, l’autre au développement de l’intrigue. Chacun s’occupe de personnages précis.
Complots intergalactiques et virus mortels
De quoi s’agit-il ? Dans un système solaire colonisé, trois puissances s’affrontent : une Terre en perte de vitesse, une Mars devenue indépendante et technologiquement très avancée, et un groupe de colonies, situés sur une ceinture d’astéroïdes, exploitées par les deux autres. Dans ce monde instable, un incident va jeter dans la tourm