«Il est notre père… Où existe-t-il, dans la prose allemande, tant de hauteur alliée à une telle absence de prétention ?» Claude David cite ces mots de Thomas Mann sur Theodor Fontane en préface du volume Bouquins de 1981 consacré à l’auteur prussien, né le 30 décembre 1819 et mort en 1898, où on trouvait Jours disparus, première traduction de Perdu à jamais (et aussi Effi Briest, parfois appelé la Madame Bovary allemande). Ce n’est qu’à 30 ans que Fontane renonça à être pharmacien comme son père pour devenir journaliste, poète et mémorialiste, et il en a 57 quand paraît Avant la tempête (Aubier, 1992), son premier roman qui en annonce une flopée d’autres. Il est septuagénaire quand est publié en 1891 Perdu à jamais qui est le douzième. Dans les Maîtres (Grasset, 1997 en Cahiers rouges), un des textes de Thomas Mann est intitulé «le Vieux Fontane» et l’auteur de
Comment ça s'écrit
Theodor Fontane, à jamais jeune comme un vieux
Article réservé aux abonnés
Le cahier Livres de Libédossier
Dossiers liés
Theodor Fontane, en 1890. (J. C. Schaarwächter/bpk Berlin)
par Mathieu Lindon
publié le 4 juillet 2025 à 14h35
Enquête Libé
Dans la même rubrique