Est-ce une impression, un désir de prolonger les vacances et les lectures qui vont avec, ou la rentrée est-elle de plus en plus tôt ? On regagne à peine nos pénates que le premier office, daté du 14 août, a déjà vu débarquer de nouvelles têtes, entre autres Mélissa Da Costa (deuxième avec Tenir debout, apparemment moins feel-good que d’habitude) et le musicien-écrivain Gaël Faye (troisième avec Jacaranda, huit ans après Petit Pays). Le 15 se sont joints Maylis de Kerangal (Jour de ressac) et Kamel Daoud (Houris). Nous sommes le 17-18 et le 19 sont attendus Aurélien Bellanger et (attention à l’italique) les Derniers Jours du Parti socialiste. Le 20 et le 21, ça ne s’arrêtera plus, avec une centaine de romans en deux jours, dont la toujours régulière Amélie Nothomb (l’Impossible retour, c’est ironique), Philippe Jaenada (la Désinvolture est une bien belle chose, bien beau titre), Emma Becker (le Mal joli), Abel Quentin (Cabane)… Pour l’heure, le Barman du Ritz, incontestable succès de l’été, conserve sa très confortable avance. T.St.
Source : Datalib et l’Adelc, d’après un panel de 341 librairies indépendantes de premier niveau. Classement des nouveautés relevé (hors poche, scolaire, guides, jeux, etc.) sur un total de 78 315 titres différents.