Deux entrées cette semaine, et deux histoires de frères. Directement en tête, Riad Sattouf regagne les cimes en habitué avec Moi, Fadi, le frère volé, consacré à son cadet kidnappé par leur père au début des années 1990 et élevé en Syrie, qu’il a retrouvé en 2011. Après les six volumes (vendus à 3,5 millions d’exemplaires) de l’Arabe du futur, l’auteur s’engage ainsi dans une sorte de spin-off. «Quels sont aujourd’hui vos rapports avec votre frère ?» lui a demandé le Parisien. Teasing : «Il va falloir attendre un peu pour en savoir plus. Je vais raconter tout cela dans les deux autres tomes qui sont en préparation. Patience…» Trois rangs plus bas, Edouard Louis signe avec l’Effondrement un livre sur son aîné mort à 38 ans d’alcoolisme, dont on ne connaîtra pas le prénom, et enquête sur sa chute en rassemblant souvenirs et «faits». Dix ans après En finir avec Eddy Bellegueule, il s’agissait vraisemblablement pour lui, à l’inverse, d’achever un cycle, de boucler une boucle. L’autre membre de la famille qui pèse dans le top, c’est Tata, septième. T.St.
Source : Datalib et l’Adelc, d’après un panel de 341 librairies indépendantes de premier niveau. Classement des nouveautés relevé (hors poche, scolaire, guides, jeux, etc.) sur un total de 93 624 titres différents.