Longtemps, la bande dessinée a été perçue comme une littérature de «petits Mickey» avant de gagner en légitimité en s’invitant dans des festivals, journaux, musées… à tel point que 75 millions de titres ont été vendus l’an dernier en France. En débordant des cases depuis les années 60, elle arrive fin mai à Beaubourg comme un ultime «pied de nez sans pied-de-biche», selon Catherine Meurisse lors de son discours à l’Académie des beaux-arts. Le catalogue de l’exposition est à l’avant-dernière place du classement (29e). Loin devant, il y a Histoire de Jérusalem (16e), la Route (4e), les Cahier d’Esther (3e) et Mortelle Adèle (1er). Pour continuer dans la jeunesse, se trouve Alma, la Liberté (5e) de Timothée de Fombelle, ultime roman de sa trilogie sur l’esclavage. Il suit Alma partie à la recherche de Lam, son petit frère vendu. «Quand on fait un triple saut périlleux comme une trilogie, dit-il à Libération, on est content d’atterrir sur ses pieds et pas sur sa tête.» Et dans le top aussi avec 25 000 exemplaires écoulés depuis sa sortie en librairie. C.G-D.
Source : Datalib et l’Adelc, d’après un panel de 339 librairies indépendantes de premier niveau. Classement des nouveautés relevé (hors poche, scolaire, guides, jeux, etc.) sur un total de 92 653 titres différents.