«Le dernier Volodine» n’est pas un slogan éditorial : Vivre dans le feu est littéralement le dernier roman que l’écrivain signera de ce nom sans pour autant que le cycle «post-exotique» soit encore achevé. Ouvert en 1985 avec Biographie comparée de Jorian Murgrave, l’univers volodinien était si déconcertant que, même dans la collection «Présence du futur», il faisait déjà figure d’ovni, pour «Objet Volodinien Non Identifié». Depuis, il a migré entre plusieurs éditeurs avant de trouver place dans la collection «Fiction & Cie» du Seuil. La compagnie, Volodine n’en manque pas puisque cet hétéronyme s’accompagne de quatre autres : Elli Kronauer, Lutz Bassmann et Manuela Draeger qui signera l’avant-dernier volet de la série avant que le collectif Infernus Iohannes ne referme cette entreprise sur elle-même avec Retour au goudron, le quarante-neuvième volume.
Vivre dans le feu s’inscrit dans le monde de Volodine, c’est-à-dire celui du conte et par là de l’imaginaire et des mythes. La critique a cherché à lui offrir des identités diverses : auteur d’avant-garde, écrivain politique, etc