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Interview

Marche silencieuse le 19 novembre à Paris : «Une neutralité absolue en réponse au bruit des armes»

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Guerre au Proche-Orientdossier
L’actrice belge Lubna Azabal expose les motivations du cortège dimanche à l’appel de 500 personnalités de la culture. Une manifestation pour la paix et sans slogan, entre l’Institut du monde arabe et le Musée d’art et d’histoire juive.
Lubna Azabal à Zurich, le 29 septembre 2022. (Thomas Niedermueller/Getty Images. AFP)
publié le 17 novembre 2023 à 15h57

Une semaine après la marche contre l’antisémitisme, Paris va être dimanche 19 novembre le cadre d’un nouveau rassemblement en réaction au conflit armé, ponctué d’abominations, opposant le Hamas à Israël. Mais l’initiative en revient cette fois au monde de la culture, qui adopte une attitude transpartisane, avec un parcours explicitement symbolique qui tendra une passerelle entre l’Institut du monde arabe (IMA), lieu de départ à 14 heures, et le Musée d’art et d’histoire juive (Mahj), avec un terminus fixé à Arts et métiers.

L’idée, portée par le collectif Une autre voix, est assortie d’une tribune, qui déplore notamment : «Depuis le 7 octobre 2023, l’horreur et la souffrance déchirent Palestiniens et Israéliens selon une mathématique monstrueuse qui dure déjà depuis longtemps. Cette guerre fratricide nous touche toutes et tous et peu importe nos raisons ou affinités de part et d’autre du mur, nous souhaitons qu’elle cesse immédiatement et que les deux peuples puissent enfin vivre en paix. Deux peuples pris en otages de politiques que nous ne pouvons maîtriser, qui nous dépassent et dont nous so