Jeudi, alors que se tient à Lille le forum Eurocities, un brainstorming géant réunissant 200 villes européennes, Martine Aubry a lancé à un appel «pour une culture moins carbonée et plus inclusive». Et ça vaut ce que ça vaut, mais il a d’ores et déjà été signé par 20 villes européennes, dont Turin, Dresde, Valladolid, Liège ou Glasgow. Et la liste pourrait s’allonger dans les prochaines heures. Alors que nombre de musées entament leur examen de conscience, proposant, comme l’a fait récemment le Palais de Tokyo et les musée et théâtre de la Colline de Chaillot à Paris, d’épouser le modèle plus écoresponsable de la permaculture, les politiques culturelles des villes se mettent elles aussi au vert. Mais elles le font en indexant à cet horizon durable une clause en matière d’inclusivité. En clair, à Lille, où le budget culture conséquent (50 millions d’euros) est fléché pour un tiers sur l’éducation artistique, il s’agit de garder un cap social et de conjuguer une politique culturelle responsable en matière d’empreinte écologique autant qu’accessible à tous. Hasard de calendrier, cet appel est lancé quelques semaines après
Sobriété
Martine Aubry lance un appel pour «une culture moins carbonée et plus inclusive» signé par 20 villes européennes
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La maire de Lille, Martine Aubry, en juillet 2020. (Denis Charlet/AFP)
par Claire Moulène
publié le 30 septembre 2022 à 7h00
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