Paru en 2021, le roman fait presque 400 pages, dont résulte désormais une heure trente (et des poussières) de spectacle. Ça pourrait être plus. Ou moins. Car là n’est pas tant la question, l’absence de trame linéaire conférant au projet méandreux une ductilité dont chacun retiendra ce que bon lui semblera, ou pas. Observer que l’écrivain Olivier Cadiot et le metteur en scène Ludovic Lagarde s’entendent comme larrons en foire tient en tout cas de l’euphémisme, puisque Médecine générale scelle la neuvième collaboration artistique du tandem, véritable fil rouge dans des parcours respectifs qui se rejoignent à intervalles réguliers depuis maintenant une trentaine d’années. Un compagnonnage qui comporte plusieurs jalons, du seul en scène le Colonel des Zouaves, au Retour définitif et durable de l’être aimé. Des pièces portées par des acteurs non moins fidèles aux rendez-vous, tels que Laurent Poitrenaux et Valérie Dashwood, qui rempilent ici ave
Théâtre
«Médecine générale» de Olivier Cadiot et Ludovic Lagarde, examen de conscience
Article réservé aux abonnés
Alvise Sinivia, Valérie Dashwood et Laurent Poitrenaux. (Mariano Barrientos/Théatre de la ville)
par Gilles Renault
publié le 2 mai 2025 à 17h23