Le grand cinéaste américain a signe son premier film depuis quinze ans, fruit de quarante ans de travail. Une fable à l’ambition délirante dans un New Rome en déréliction, mélange de New York et de Rome antique, où évolue un Adam Driver capable d’arrêter le temps.

Dans un long métrage particulièrement réussi, Gudmundsson filme une bande de jeunes, entre harcèlement scolaire, amitié et visions. Un grand cinéaste en devenir.

Périple sensoriel en pleine nature vietnamienne, le film oscille entre la quête de la dépouille d’un père tué vingt-six ans plus tôt pendant le conflit et la passion condamnée au secret de deux amants travaillant dans une mine.

Ce premier long métrage avec Louise Chevillotte est une ode à la teuf dans toutes ses composantes, de son esthétique à l’opiniâtreté de ses participants.

Au Théâtre du Rond-Point, l’actrice reprend son réjouissant spectacle autobiographique mais pas égocentré qu’elle a écrit après s’être inscrite à un concours de beauté.

Amis et artistes, Gurshad Shaheman et Dany Boudreault se sont lancés dans une double quête, chacun revenant sur les lieux de la vie de l’autre, de l’Iran au Canada. Deux récits auxquels le spectateur a accès à travers un casque audio.

Nouveau chapitre de cette Biennale qui est l’une des plus anciennes et des plus importantes en France. L’événement, ouvert jusqu’au 5 janvier, s’extrait du monde, se construisant un «safe space» scrutateur. Inégal et parfois frustrant, il convainc dans ses moments de douceur.

Le duo synthpop suisse formé par Lou Savary et Luc Bersier publie un second album chaud et crépusculaire, aux chansons aussi imparfaites que désinhibées, qui adoucira nos nuits d’automne.

Veuf depuis la mort de sa compagne Mimi Parker, avec qui il formait Low, le chanteur sort un album électronique thérapeutique et instinctif. A la faveur d’un effet électronique et de quelques machines, l’Américain a trouvé une nouvelle voix, et une nouvelle manière de jouer sa musique, essentiellement synthétique, instable, hachée, saturée.

Le très beau et jamais plombant manga de la Japonaise Nazuna Saitô décrit le quotidien d’une barre HLM. A travers le portrait de ses résidents vieillissants se dessine une communauté qui tente de poursuivre son chemin avec grâce.