Le concept
«Avec mon manager et Louis Escobar qui a réalisé la cover, nous avons essayé de reproduire ce mème « disaster girl » une petite fille devant une maison en feu. On s’est rendu compte que je lui ressemblais énormément. J’arrivais à faire le même regard.»
Le shooting
«On m’a d’abord shooté en noir et blanc sur fond blanc. Puis, une équipe de graphistes a reproduit l’arrière-plan du mème d’origine. Hormis mon portrait, tout a été entièrement réalisé grâce à l’intelligence artificielle. Il a fallu pas mal d’allers-retours entre nous au sujet des cadrages, de la place du camion du pompier, des lumières pour arriver au résultat final. Ma ressemblance était tellement frappante avec l’original, qu’on a vraiment voulu s’amuser avec cette confusion : Adèle Castillon c’est la petite fille du mème qui a grandi et qui refait la photo.»
Digital native
«Le mème est l’un des plus connus du monde. Il date de 2008, mais on le voit encore partout. Donc il ne vieillit pas, il est toujours aussi drôle. Je crois qu’il a même été reproduit en NFT. C’est ma génération, parce qu’en 2008, j’avais 7 ans. Cette petite fille, ça aurait pu vraiment être moi. Ma carrière a débuté sur Internet avec mes vidéos sur YouTube, j’ai l’impression que cette cover fait sens pour moi car c’est une façon d’embrasser ces origines artistiques.»
Le message
«C’est l’image parfaite pour représenter le chaos et ce que je suis dans la musique en tant qu’artiste. Comme on me voit sur cette pochette, on se demande si ce n’est pas moi qui ai brûlé la maison. Je trouve que c’est une belle métaphore de ce que c’est qu’être un artiste. J’essaye toujours d’écrire des textes en allant puiser dans les drames ou des expériences difficiles que j’ai vécues. Mais au final est ce que ce n’est pas moi qui les provoque ces drames dans le but d’en faire des chansons ?»