En ce samedi 13 septembre, en plein cœur d’Athènes, l’atmosphère est électrique. Autour du stade de marbre, où ont eu lieu les premiers Jeux olympiques de notre ère en 1896, la circulation est à l’arrêt et comme dans une procession moderne, des files de piétons se dirigent vers les gradins. Plus de 65 000 personnes les ont remplis ce soir-là. Rebelote le lendemain. L’objet de cette dévotion ? La chanteuse Anna Vissi.
Quand elle apparaît sur une scène immense, et que retentissent quelques notes d’un synthétiseur, le public semble entrer en transe. Il l’accompagne immédiatement, en chœur, dès le premier morceau, «Au cas où», l’un de ses derniers tubes. Les mains claquent. Les jambes bougent. L’ambiance ne retombera pas pendant les trois heures et demie d’un show aux allures de son et lumière. Du grand spectacle à faire pâlir Madonna ou