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Soft power

Après les arts, l’Arabie Saoudite investit dans la musique, pourvu qu’elle reste mutique sur le régime

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La monarchie du Golfe accueille jusqu’au 14 décembre les Billboard Music Awards, nouveau signe de la libéralisation d’un pouvoir pourtant toujours aussi autoritaire.
Lors d'un concert à Djedda, le 18 janvier 2024. (AFP)
publié le 12 décembre 2024 à 15h15

Un concert de métal en plein cœur de Riyad, capitale de la monarchie du Golfe, régie par un régime wahhabite rigoriste et conservateur. C’est inattendu et pourtant, cela se déroule en ce moment même – du 8 au 14 décembre –, à l’occasion d’une semaine dédiée à la scène musicale saoudienne et internationale. Point d’orgue de l’événement, la prestigieuse cérémonie du magazine américain Billboard mercredi 11 décembre, qui a récompensé les artistes et les singles les plus en vue dans le monde arabe, une première.

Mais tandis que la pétromonarchie met en avant sa scène musicale, elle continue d’être sous le feu des projecteurs pour diverses atteintes aux droits humains, abondamment documentées par Amnesty International.