Il est toujours là, quelque part dans les crédits. En tant que producteur, compositeur, conseiller artistique derrière toutes les chansons qui nous excitent quand on parle de pop en ces déroutantes années 2020, quand ce qu’on entend nous fait nous dire «mais oui, mais oui, la pop peut encore être futuriste, expérimentale et exaltante». Les chansons de l’Américaine Caroline Polachek, de l’Islandais Jónsi, des Français Oklou et Christine and the Queens, de l’Australien Troye Sivan, de la Japonaise Hikaru Utada. Celles de Charli XCX, dont il est producteur exécutif depuis que l’Anglaise, à l’avant-garde d’un mainstream qui refuse de baisser les bras face aux marketeux frileux des majors du disque, lui a mis le grappin dessus au milieu des années 2010. Ou de Beyoncé, dont il a coréalisé une chanson de Renaissance, l’épatante All Up in Your Mind.
Aussi celles du label qu’il a fondé dans l’anonymat en 2013, PC Music, dont il était à la fois le Phil Spector, le Peter Saville et le Tony Wilson, accompagnant, collaborant, curatant, produisant, composant, illu