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Bals traditionnels : partout en France, le rite dans la peau

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Les bals de danses traditionnelles rassemblent chaque week-end des milliers de passionnés et de néophytes dans toutes les régions de France. Des fêtes en plein rajeunissement.
Un bal traditionnel à Perpignan, en 2022. (Idriss Bigou-Gilles/Hans Lucas)
par Antoine Gailhanou
publié le 21 juin 2024 à 16h18

Samedi 18 mai, le parquet tremble en rythme au milieu du marais breton vendéen. Quelque 300 danseurs profitent du cadre naturel et du soleil couchant pour y danser la maraîchine, le rigodon ou la gavotte. Chacun exécute les pas avec plus ou moins de maîtrise. Ce bal trad, l’un des nombreux de la région, se tient pour le début de la nouvelle exposition du Daviaud, musée dédié à la vie traditionnelle du marais. «Les bals font partie de l’identité du lieu», explique Héloïse Buton, chargée de la programmation événementielle. «Ces derniers temps, on en organise au moins quatre ou cinq par an, qui réunissent de plus en plus d’habitués.»

Et ces bals qui réunissent chaque week-end passionnés et néophytes autour de danses traditionnelles et anciennes, sont de plus en plus nombreux. Car si la région vendéenne est particulièrement active en la matière, il se tient depuis quelques années des bals de ce type aux quatre coins de la France. Si l’on en croit le site Agendatrad.org, où tous les organisateurs peuvent communiquer sur leurs soirées, elles se multiplient dès qu’arrivent les beaux jours. «Depuis le Covid, la reprise est très bonne», pointe Ricet Gallet. Celui-ci connaît bien ce milieu, en tant que musicien amateur, mais aussi comme directeur du CRMTL (Centre régional de musiques traditionnelles du Limousin) et ancien président de la FAMDT (Fédération nationale des acteurs de musiques et danses traditionnelle