Dans les allées d’une chaîne de magasin culturel française, c’est un rayon qui sort du lot avec ces produits qui ressemblent à des coffrets cadeaux. Il s’agit pourtant de musique. A l’intérieur de ces boîtes à l’effigie d’artistes aux noms exotiques que seuls les fans connaissent, Jungkook, Stray Kids, Aespa, Ateez ou Itzi, se trouvent des CD mais aussi bien d’autres choses. Bienvenue dans l’univers de la pop coréenne, la K-Pop, la musique qui dans un marché de plus en plus dématérialisé réussit encore à vendre des millions d’exemplaires physiques dans le monde en faisant vibrer très fort la fibre du fan. «Les albums de K-Pop ne sont pas seulement des boîtes plastiques avec un CD et une pauvre feuille dedans, explique Savannah Truong, la fondatrice du Kick Café, un concept-store parisien consacré à la K-Pop. Avant de lancer le Kick Café, je travaillais chez Hermès. Quand j’ai dit que j’allais vendre des CD, mes collègues n’ont pas compris. Ils me disaient: “Mais personne n’achète plus de CD !” et je répondais: “Si, si, les fans de K-Pop !” Mais on parle de coffrets avec à l’intérieur une ou deux cartes photo particulièrement prisées des fans et qu’on appelle photocards, un magazine où l’on peut découvrir des images exclusives de la session photo de l’album, des stickers, des tatouages… Dans le dernier albu
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CD, coffrets, stickers... dans la K-pop, le physique résiste
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Tai You à Paris dans le XIIIe arrondissement, est une des boutiques spécialisées qui fournissent les fans français de K-pop. Ici, un album de NCT 127. (Christophe Maout/Libération)
publié le 26 janvier 2024 à 16h47
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