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Chaleurs extrêmes, incendies, pluies diluviennes… Face au dérèglement climatique, les festivals d’été doivent repenser leur fonctionnement

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Alors qu’une nouvelle vague de chaleur touche la France, un rapport du Centre national de la musique, publié fin juillet, révèle que les événements culturels, déjà fragilisés économiquement, doivent aussi composer avec les aléas climatiques.
Aurillac, le 17 aout 2024, place des Carmes où s'est tenu le spectacle de la compagnie sud-coréenne Elephant Laughs intitule «Muljil», dans le cadre du festival IN de la 36e édition du Festival de théâtre de rue d'Aurillac. (Marie Julliard/Hans Lucas. AFP)
publié le 9 août 2025 à 9h52

Des artistes survoltés, une foule aux anges et tout cela baigné dans un enveloppant soleil d’été. Image idyllique que chérissent des milliers de festivaliers qui arpentent chaque année la France, de la côte bretonne au littoral azuréen, en quête de leur festival préféré. Ce tableau correspond de moins en moins à la réalité. Il faudrait désormais y ajouter des bourrasques, un ciel menaçant, des prairies inondées ou à l’inverse, un soleil écrasant sans une once d’ombre où s’abriter. Car avec le réchauffement climatique, les festivals subissent de plus en plus d’épisodes climatiques extrêmes.

Tandis qu’un tiers d’entre eux finissent leur édition en déficit, ainsi que le révèle le Centre national de la musique (CNM) dans un rapport publié fin juillet, l’instabilité météorologique vient noircir un peu plus le tableau. Parmi la centaine