A gauche, il y a la scène de l’Astrofloor. A droite, une grande roue illuminée de néons bleus. Derrière, deux autres scènes plutôt balèzes et bercées de techno. Partout autour, 10 000 festivaliers. L’espace de prévention est au milieu du tumulte, presque parfaitement au centre du site du festival brestois Astropolis. Il est bientôt 3 heures du matin, ce samedi 29 juin, la soirée bat son plein. «Y a un gars avec une couverture de survie à checker, lance Emma de l’association Consentis à une consœur bénévole. Médicalement il est OK, mais les secours ne peuvent pas s’occuper de ceux qui ont juste envie de dormir. Faudra voir s’il va bien pendant les maraudes. Il est près du stand de bonbons.» Son rayon, et celui de l’association née en 2018, c’est plutôt les violences sexistes et sexuelles (VSS) en milieu festif. Mais face aux nombreuses sollicitations, sa mission peut parfois déborder. Pour le moment, elle n’a pas eu de cas complexe à gérer. Mais attention : la nuit promet de s’éterniser jusqu’à 7h30 au moins.
Le festival, grand-messe des musiques électroniques dans l’ouest de la France, en est à sa 28e édition et fait partie du mobilier de l’événementiel local. Et si les gros meubles sont souvent difficiles à bouger, celui-ci est, selon Emma et l’essentiel des structures spécialisées dans la région, à la pointe concernant la prise