La relation entre Orlando et Dalida fut sans doute la plus idéale et maximale au rayon impresario-artiste. Le cœur sur la main, à l’opposé de celle du colonel Tom Parker, plutôt portée sur le magot d’Elvis. Le frère cadet et la sœur aînée fusionnels, lui renonçant à tout pour s’occuper d’elle et perpétuer le culte de la diva plus de trente-cinq ans après sa mort. Le plus récent geste d’amour fou d’Orlando fut d’avoir validé l’an dernier Hôtel du temps, l’étrange émission de Thierry Ardisson façon l’Invasion des profanateurs de sépulture, avec Dalida «ressuscitée» via une actrice passée au deep fake. Orlando était bien sûr à l’affût du moindre détail de ce tour de passe-passe numérique : «J’avais besoin aussi d’être rassuré sur l’accent, déclarait-il à TV Magazine. Jusqu’à aujourd’hui, des imitatrices, parce qu’elles roulent les “r”, pensent qu’elles font Dalida mais ce n’est pas vrai, la plupart du temps, elles sont ridicules et ça devient une caricature.»
«Comédienne de la chanson française»
Et c’est ce qu’on a en tête en voyant défiler Dalida au fil de ses mues glam, madone brune du Nil ou disco queen blonde vénitienne, dans Dalida, ses plus grands tubes e