«La prochaine édition des Vieilles Charrues pourrait bien être la dernière» : c’est par cette phrase que se conclut le communiqué publié lundi 22 avril par l’association qui gère le festival de musique, un des plus importants et appréciés en France. En cause : une série de décisions prises par la municipalité de Carhaix et de Poher communauté (regroupant 11 communes des départements du Finistère et des Côtes-d’Armor, en Bretagne) qui, selon l’association, «condamnent l’avenir» de l’évènement.
Parmi ces décisions, la préemption des anciennes chambres consulaires, bâtiment situé à l’entrée principale du festival, que les organisateurs souhaitaient acquérir. Un compromis de vente avait d’ailleurs été signé fin 2023 et le bâtiment devait être occupé dès cet été – jusqu’à ce que la ville de Carhaix ne se manifeste au dernier moment. Bouleversement aux conséquences notables puisque, comme nous l’explique Jérôme Tréhorel, directeur du festival, joint par téléphone, ce bâtiment «fait partie d’un lot qui comprend également le parking de l’entrée principale du festival, par où transitent 40 000 personnes par jour», soit l’un des points centraux et stratégiques de l’évènement.
«On ne comprend pas cet acharnement»
Autre mauvaise surprise : la perte d’importantes parcelles de terrain. Deux dès cette année, qui étaient jusque-là utilisées comme parkings dédiés aux VIP et aux véhicules touristiques et pour lesquels le festival n’a pour le moment aucune solution de remplacement. A l’horizon 2026, c’est la mo