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Interview

Festival Art Rock à Saint-Brieuc : «On a réussi le quadruple exploit de rester 100 % associatif, indépendant, urbain et pluridisciplinaire»

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Directrice en partance d’un rendez-vous breton singulier, qui s’ouvre ce vendredi 6 juin, Carol Meyer revient sur une décennie de challenges, de rêves et de chausse-trappes.
Zaho de Sagazan lors de l'édition 2024 du festival Art Rock, à Saint-Brieuc (Côtes d'Armor). (Emmanuelle Pays/Hans Lucas. AFP)
publié le 6 juin 2025 à 12h25

Art Rock, possiblement pluvieux, espérément radieux. Alors que s’ouvre ce vendredi 6 juin, jusqu’à dimanche, ce raout au cœur de Saint-Brieuc, on a soumis la question à Carole Meyer, l’une des deux têtes pensantes avec Alice Boinet, programmatrice musicale. Et qui passe le flambeau après une décennie de gestion d’un festival unique au cœur d’un centre-ville d’une préfecture.

Le plus grand concert, et le plus déceptif ?

Phoenix en première mondiale en 2022, qui démarre après un déluge dantesque qui aura valu à Saint-Brieuc d’être classé en catastrophe naturelle. Scénographie exceptionnelle avec des écrans led façon poupées russes : ils ont ramené la lumière et la jubilation sur un festival détrempé, en pleine émergence post-Covid. Etienne Daho, aussi, en 2024 ; avec une osmose dingue avec 12 000 personnes, jamais vécu une telle émotion. Et