Le tapis rouge de la cérémonie de remise des Grammy Awards, récompenses suprêmes de l’industrie musicale américaine, a été foulé par une constellation de stars dans la nuit de dimanche à lundi. La cérémonie, présentée par l’humoriste Trevor Noah et équivalente, pour la musique aux oscars, est venue clore une année 2022 marquée par des albums à très grand succès. Et c’est Beyoncé qui a brillé de mille feux. Avec quatre nouveaux gramophones, dont la meilleure chanson R & B («Cuff it») ou le meilleur album dance /électronique («Renaissance»), «Queen B» est désormais l’artiste la plus couronnée de tous les temps aux Grammy. Repartie les bras chargés de récompenses, elle devra faire de la place sur son étagère pour y disposer les 32 récompenses de toute sa carrière, un record absolu, une de plus que le chef d’orchestre Georg Solti dans les années 1990.
Beyoncé entre donc dans l’histoire. Mais une fois de plus, une récompense majeure lui échappe : comme en 2017 avec «Lemonade», devenu un classique, «Renaissance», son dernier opus house et dance, a échoué à obtenir le prix du meilleur album. Sur la scène rougeoyante de la Crypto.com Arena, c’est la sensation pop Harry Styles qui a raflé le lot, grâce à «Harry’s House», qui lui a aussi valu le Grammy du meilleur album de pop chantée.
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Cette 65e cérémonie rassemblait un grand nombre d’artistes de renom, dont Bad Bunny, Lizzo, Steve Lacy ou encore Mary J. Blige. Avec ses neuf nominations, Beyoncé se plaçait même devant le rappeur californien Kendrick Lamar - nommé dans huit catégories - lui-même devant Adele et la chanteuse pop, rock et country Brandi Carlile, qui en recueillaient sept.
L’année dernière, c’est Jon Batiste qui recevait la récompense suprême de l’album de l’année, tandis que Silk Sonic, le duo formé par Bruno Mars et Anderson. Paak, repartait avec l’enregistrement et la chanson de l’année. Enfin, c’est la sensation pop Olivia Rodrigo qui avait décroché le convoité Grammy Award de la «révélation de l’année».