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On y croit

«Head Above Water» : Laura Cox, Rock en reine

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Avec un troisième album explosif, la guitariste virtuose franco-britannique s’impose dans l’univers un peu trop masculin du hard rock. Sortie le 20 janvier.
Avec «Head Above Water», son troisième album, Laura Cox démontre qu'elle est l'une des guitar-heroïnes les plus en vue du moment. (Le Turk)
publié le 16 janvier 2023 à 12h01

Repérée sur YouTube où elle a fédéré un demi-million d’abonnés grâce à ses reprises spectaculaires de classiques rugueux (Sweet Home Alabama de Lynyrd Skynyrd), la franco-anglaise Laura Cox est devenue en seulement quelques années une des guitar-heroïnes les plus en vue du monde historiquement macho du hard rock. Signe qui ne trompe pas : les riffs solides et le charisme de l’amazone boogie lui ont permis de se tailler une belle réputation sur scène, en particulier lors des bacchanales du Hellfest où elle a aussi assuré le rôle d’animatrice pour Arte.

Head Above Water, son troisième album qui sort le 20 janvier, confirme que la femme de 32 ans est une des plus emballantes autrices-compositrices de rock panzer actuel, options AC/DC et Southern Rock. Les onze titres de l’album, qui ont été composés pendant les différents confinements, proposent donc le réglementaire mur du son de Gibsons judicieusement agrémenté de doses réjouissantes de banjo et de lap steel. Capables de rivaliser avec ceux des meilleures formations internationales, l’excellent songwriting, les vocaux dynamiques de Cox et la production velue réalisée au studio bruxellois ICP sont dopés par le mastering de Ted Jensen, un ingénieur du son américa