Impossible, en 2024, d’imaginer organiser un événement public regroupant plusieurs milliers de personnes sans communiquer un minimum contre les discriminations et les violences sexistes et sexuelles (VSS). Les festivals de musiques extrêmes – metal, rock et punk hardcore – et en particulier ceux qui ont été mis en cause dans des témoignages de victimes les années précédentes, savent qu’ils ne peuvent plus faire l’impasse s’ils veulent redorer leur image. Mais où s’arrête la remise en question et où commence l’hypocrisie ? Lors d’une première enquête sur le Hellfest, Libération faisait la lumière sur de graves manquements à la suite de cas de VSS en interne, et, de fait, sur la légèreté du dispositif de prévention. Les mêmes négligences s’observent chez les «petits frères» du Hellfest : le Motocultor, dont la seizième édition a commencé ce jeudi 15 août à Carhaix (Bretagne), et l’Xtreme Fest, qui se tenait pour la onzième fois près d’Albi (Occitanie) fin juillet.
Bien que ces festivals soient plus récents et plus niches, leur fréq