Ça devait être un relais de la flamme parmi d’autres, c’est devenu une des silhouettes les plus emblématiques des JO. Une star aléatoire, choix lunaire mais logique dans le long carnaval désordonné qui a précédé la cérémonie d’ouverture. Celle où le hashtag #Jechiedanslaseine faisait la loi sur les réseaux sociaux, où Arielle Dombasle apparaissait sans sommation sur scène déguisée en manche à air, et où des personnalités plus ou moins identifiées se passaient de torche à torche une flamme balayée par le vent après avoir effectué quelques pas avec la démarche spasmodique propre aux mimes.
Des carottes aux chevaux
Alors au milieu de tout ça, oui, Snoop Dogg, après tout, pourquoi pas. Icône du rap West Coast qui n’a jamais dépassé son premier album Doggystyle sorti en 1993 et doit son impressionnante longévité à des featurings de luxe réguliers (chez Dr. Dre, Pharrell Williams ou encore Mariah Carey) et surtout un charisme délirant – mine clownesque et suave de basset allemand, dégaine de doberman amorphe – qui en a fait l’icône internationale de la défonce soft. Un personnage qui s’est