Cette fois-ci, il nous faut bien surmonter notre répugnance à parler avec John Maus d’autre chose que de musique. Rencontré pour la première fois en 2017, le musicien américain, membre d’un underground cristallisé à la fin des années 90 autour d’Ariel Pink et autres figures marginales issues de la même école d’art en banlieue de Los Angeles, se révélait un digresseur comme on n’en avait jamais croisé dans le champ de la pop au sens large, capable de vous emmener très loin dans les subtilités des modes ecclésiastiques et autres absconseries musicales de la Renaissance.
Chantre d’une synth-pop caverneuse, brouillée d’échos, qui s’incarne sur scène dans une chemise secouée de spasmes (il appelle ça «le corps hystérique» et Rock en Seine, où il se démenait il y a une semaine, s’en souviendra), J