En 1970, Joni Mitchell, star du folk californien, ne supportant plus l’attention médiatique qu’on lui porte, décide de stopper les concerts puis de quitter à la fois son label et Los Angeles pour les côtes paisibles de la Colombie-Britannique, dans son Canada natal. C’est là que naîtront trois albums majeurs, For the Roses (1972), Court and Spark (1974) et The Hissing of Summer Lawns (1975), revisités sur Archives, Vol. 3 : The Asylum Years 1972-1975, troisième copieux épisode de la plongée de ses archives. Cinq CD, 96 titres inédits pour une histoire parallèle de son âge d’or, entre démos, sessions alternatives en studio, accompagnée entre autres par Graham Nash et David Crosby ou encore Neil Young, et captations de concerts historiques, comme celui de son retour triomphal sur les planches, au Carnegie Hall de New York, en 1972. Un modèle de réédition, soigné et érudit.