Est-ce un signe que la parole se libère ? Après son incarcération le 16 septembre, dans le sillage de plaintes dévoilant un vaste système de crimes et trafic sexuels, les témoignages continuent d’affluer contre le rappeur et homme d’affaires Sean Combs, alias P. Diddy. Lors d’une conférence de presse ce mardi 1er octobre, un avocat texan, Tony Buzbee, a annoncé qu’il représentait 120 personnes – femmes et hommes – accusant le rappeur d’agressions sexuelles, et qu’il s’apprêtait à engager des poursuites dans plusieurs Etats américains. Les faits couvriraient une période de vingt ans, a rapporté le média américain NBC News.
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Selon cet avocat, 3 000 personnes auraient poussé la porte de son bureau pour dénoncer des faits d’«agressions sexuelles violentes ou de viols, de sexe sous l’emprise de drogues, de diffusion d’enregistrements vidéo et d’abus sexuels sur mineurs» qui auraient eu lieu lors de soirées organisées par Sean Combs et d’auditions. Les victimes viendraient de plus de 25 Etats, en particulier de ceux de New York, de Californie, de Géorgie et de Floride. Vingt-cinq d’entre elles auraient été mineures à l’époque des faits.
L’avocat a affirmé que son équipe avait «collecté des photos, des vidéos et des messages» mettant en cause des «personnes puissantes», et qu’ils allaient «démasquer les personnes qui ont permis ces comportements derrière les portes fermées».