La sœur de Zaho de Sagazan est surtout une jeune chorégraphe à la réputation grandissante comme en témoignent ses deux tableaux créés lors de la dernière cérémonie des Césars et une tournée, Maldonne, qui affiche complet dans la plupart des lieux où elle se produit avec sa compagnie. Mais que serait la danse sans la musique ? Cette interview s’imposait.

Quel est le premier disque que vous avez acheté adolescente avec votre propre argent ?

L’album Paradize d’Indochine avec son titre J’ai demandé à la lune que tout le collège écoutait !

Votre moyen préféré pour écouter de la musique ?

Sur le téléphone pour pouvoir en écouter n’importe où.

Le dernier disque que vous avez acheté et sous quel format ?

Je ne m’en souviens pas…

Où préférez-vous écouter de la musique ?

Sur scène avec le volume à fond et les danseuses avec qui je travaille.

Est-ce que vous écoutez de la musique en travaillant ? Quel genre de musique ?

Oui bien sûr ! Au studio pour répéter ou sur scène pour jouer, j’écoute quasiment tout le temps de la musique puisqu’on danse presque tout le temps en musique (mais ça nous arrive aussi parfois en silence). Ça peut être de l’électronique, du classique, de la pop, pas mal de genres différents.

La chanson que vous avez honte d’écouter avec plaisir ?

Il est où le bonheur de Christophe Maé.

Le disque pour survivre sur une île déserte ?

Pour m’accompagner dans un tel isolement, l’album Racine Carré de Stromae semblerait pas mal. Il fait à la fois danser, réfléchir, pleurer, chanter, c’est un mélange de plein de styles musicaux. Un bon compagnon pour pas mal d’émotions.

Quelle pochette de disque avez-vous envie d’encadrer chez vous comme une œuvre d’art ?

Zaho de Sagazan, la Symphonie des éclairs of course ! Je l’ai déjà, d’ailleurs !

Un disque que vous aimeriez entendre à vos funérailles ?

Je ne préfère pas y penser.

Savez-vous ce que c’est que le drone metal ?

Non, pas du tout.

Préférez-vous les disques ou la musique live ?

La musique live. Pour être au milieu du public, pouvoir danser, chanter, ressentir les basses, voir le show imaginé par l’artiste, les lumières, la scéno, les musiciens, entendre les variations d’interprétation !

Votre plus beau souvenir de concert ?

Zaho de Sagazan et son premier Olympia. Grand moment. C’était la fête, il y avait plein de monde qu’on connaissait, des amis, de la famille. Génial.

Allez-vous en club pour danser, draguer, écouter de la musique sur un bon soundsystem ou n’allez-vous jamais en club ?

Je vais rarement en club mais quand j’y vais, c’est pour danser !

Votre film musical préféré ou votre musique de film préférée ?

Yumeji’s Theme du film In the Mood for Love. Une valse mélancolique mais pas déprimante que je peux écouter en boucle. Et sur laquelle c’est très agréable de danser aussi.

Quel est le disque que vous partagez avec la personne qui vous accompagne dans la vie ?

Shannon, Si Balan, qu’il m’avait fait découvrir. C’est du shatta donc hyper dansant, ça donne envie de bouger instantanément. Très efficace contre les petits coups de blues.

Le morceau qui vous rend folle de rage ?

Je ne l’écoute pas.

Le dernier disque que vous avez écouté en boucle ?

Cowboy Carter de Beyoncé. Je l’ai beaucoup écouté en studio pour danser, pour s’échauffer. J’aime beaucoup, notamment Daughter. L’album mixe beaucoup de genres musicaux, rend hommage aussi aux racines afro-américaines de la country.

Le groupe dont vous auriez aimé faire partie ?

La comédie musicale Roméo et Juliette. Petite, avec mes sœurs, on passait notre temps à chanter et danser sur ses chansons.

La chanson ou le morceau de musique qui vous fait toujours pleurer ?

Je crois entendre encore de Georges Bizet et Salvatore Licitra.

Quelles sont vos trois chansons fétiches ?

Agar Agar, I’m That Guy (2016). Zaho de Sagazan, Je rêve (2023). The Blaze, Territory (2017).