Fauve -> Magenta
C’était quasiment inédit. Il y a dix ans un groupe, enfin plutôt un collectif, poussé par la force des réseaux sociaux, et de ses fulgurantes prestations scéniques montre qu’il est possible de cartonner sans soutien d’une major du disque et sans sortir un sacro-saint album. Ils réussissent la prouesse de remplir quinze Bataclan à Paris avant même la parution de Vieux Frères - Partie 1. En 2015, la fin de Fauve, planifiée par ses membres, donne naissance à différents projets. Tel Magenta, dont le premier album Monogramme est une éruption électronique à la rage sourde, fortement influencée par la french touch. Impressionnant par la puissance de ses beats et la verve intacte et poignante de son chanteur dont on ne peut toujours pas prononcer le nom. Maintenant, on attendra la réouverture des salles pour savoir si de nouveaux records vont tomber.
Darlin’ -> Daft Punk
Pas grand-monde n’aurait parié sur ces Français après la descente en flèche de leur premier 45 tours par le Melody Maker. Oui, mais Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo vont rebondir de la plus belle des manières après ce démarrage hésitant sous influence indie-pop noisy. Coup de génie et preuve d’un certain sens de l’humour qu’on ne leur connaîtra pas forcément pas la suite, ils se servent justement de cette chronique pour se renommer Daft Punk, référence à ce papier du magazine britannique qui avait traité leur disque précisément de «daft punky trash», tout en virant 100 % électronique. Le