Johnny Cash (1956)
Chanson emblématique du répertoire du «man in black», elle donne même son titre au biopic consacré au roi de la country interprétée par Joaquim «je peux tout jouer à part E.T. (et encore)» Phoenix. Une histoire autobiographique où s’adressant à sa première épouse, Vivian Liberto, le jeune homme de 23 ans lui promet de marcher droit lors de ses innombrables tournées (on dénombre pas moins de 4 300 concerts dans sa carrière) et d’éviter de succomber à ses penchants alcoolico-stupéfiants mais surtout de renoncer à courir le jupon, comme on disait alors. Un titre enregistré à Memphis chez Sam Philips, celui qui a découvert Elvis Presley à vingt ans, qui emmène Cash sur les routes pour effectuer ses premières parties. Ou les groupies seront à ramasser à la pelle. Finalement Johnny Cash aura eu du mal «à filer droit».
Halsey (2015)
Toujours avide d’expériences nouvelles, on se souvient de ces derniers albums fabuleux enregistrés par Rick Rubin, où il reprend d’une manière magistrale Depeche Mode (Personal Jesus) ou Trent Reznor (Hurt), Johnny Cash aurait sûrement apprécié cette version brillante qui certes, rappelle autant la country que Mireille Mathieu évoque le ska. Pourtant cette reprise en mode pop /R’n’B pourtant b, à l’époque ne convint pas certains fans de l’Américaine auteure-compositrice-interprète Ashley Nicolette Frangipane de son vrai nom (on précise : sans rapport avec la crème pâtissière aux amandes). Elle se fait même alors interpeller vertement sur Twitter par une certaine Michelle : «Elle ne pourrait pas écrire une chanson pire que I Walk the Line». Bing répliqua Frangipane : «Ce n’est pas moi qui l’aie écrite, mais Johnny Cash». Quel clash en mode Cash !