Auteur de plus d’une centaine d’ouvrages de bandes dessinées, de livres d’illustrations ou de carnets de voyage, pionnier du roman graphique à la française, le prolifique Loustal est aussi un dessinateur rock, qui a débuté à Rock & Folk et Métal Hurlant. Alors qu’il publie le dernier tome de son Simenon l’Ostrogoth, ce fidèle des Stones et des Cramps signe les pochettes de trois nouvelles compilations de Nino Ferrer.
Le premier disque que vous avez acheté adolescent avec votre propre argent ?
American Folk Blues Festival ‘65. C’est là que j’ai découvert John Lee Hooker, Lightnin’ Hopkins, ces grands bluesmen un peu électriques. Je devais avoir 12 ou 13 ans. Un jour, un de mes frères aînés a ramené un 45 tours des Stones. Et tout a changé.
Votre moyen préféré pour écouter de la musique ?
Le CD, franchement. Je n’ai pas pu me séparer de tous mes vinyles. Et si je les écoute très peu, j’ai conservé une platine.
Le dernier disque que vous avez acheté ?
Le dernier Rolling Stones, Hackney Diamonds. Je trouve qu’il y a des morceaux fantastiques dessus, ce n’est évidemment pas la même claque, mais je leur dois beaucoup. Tout le monde leur doit.
Où préférez-vous écouter de la musique ?
Surtout dans mon atelier pendant que je travaille. Le matin, j’écoute de la musique assez douce, un rock assez mélancolique, genre Hope Sandoval