Hasard du calendrier. A quinze jours de la plantureuse réédition du premier essai de Soft Cell, son chanteur Marc Almond effectue un premier tour de chauffe avec la copieuse réédition de son septième album, Tenement Symphony. Portée par les tubes The Days of Pearly Spencer et Jacky (reprise électronique testostéronée de Jacques Brel), cette «symphonie de l’immeuble» produite par le légendaire Trevor Horn livrait en 1991 un portrait des plus fidèles du complexe Marc Almond, aussi à l’aise dans les habits de la diva que dans ceux de meneur de cabaret ou de chanteur de torch songs, ces chansons d’amour désespérées. Succès commercial à sa sortie (du moins au Royaume-Uni), Tenement Symphony se voit enrichi de cinq CD et d’un DVD, réunissant remixes, inédits, faces B, version lives, démos, clips. Soixante-seize titres pour faire le tour complet d’un album ambitieux, flirtant parfois avec les limites du bon goût.
La réédition
Marc Almond, diva symphonie
Marc Almond, en 1991, lors de la sortie de son album «Tenement Symphony». (DR)
par Benoît Carretier
publié le 7 octobre 2023 à 22h22
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