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Budget de la culture

Musiques actuelles dans les Pays-de-la-Loire : «Nous demander d’être rentables, c’est comme demander à l’école ou la justice de l’être»

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La présidente de la région Pays-de-la-Loire a annoncé son intention de «tailler tous azimuts dans le budget Culture». En première ligne, les institutions de musique actuelle dénoncent une décision arbitraire et dangereuse pour leur avenir.
Au festival les Escales, de Saint-Nazaire. (Estelle Ruiz/Hans Lucas.AFP)
publié le 23 novembre 2024 à 18h03

C’est la maison Julien-Gracq qui est brandie en étendard mais c’est une personnalité du monde de la musique qui prend la parole. Vendredi, sur son compte Instagram, le Nantais Dominique A a publié l’une des réactions les plus visibles et commentées à la décision de Christelle Morançais, présidente du conseil régional des Pays-de-la-Loire, de «tailler tous azimuts dans le budget Culture» en annonçant des économies de 100 millions d’euros sur les recettes de la collectivité. Un montant très supérieur à celui de 40 millions d’euros demandé par le Premier ministre, Michel Barnier, dans le cadre de son tour de vis budgétaire et visant directement le service public culturel – et, parmi ses secteurs, celui de la musique. Des événements comme le festival des Escales à Saint-Nazaire, la Folle Journée à Nantes, le Chainon manquant à Laval et Au foin de la rue en Mayenne sont déjà sérieusement menacés, tout comme de nombreux lieux parmi lesquels Stereolux à Nantes, le VIP à Saint-Nazaire ou le Quai M à La Roche-sur-Yon, ouvert il y a deux ans à peine.

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