La collaboration
«Elle prend sa source avec mon second album S16 (2020) où graphiquement je m’étais caché derrière un double numérique que j’avais dessiné avec mes machines. Cela qui l’a séduite parce que c’est lié au mystère et à l’imaginaire. Dès notre première rencontre, il y a un an et demi, elle m’a dit : “Peu importe le nombre de chansons sur lesquelles tu travailleras, j’adorerais que tu fasses la pochette.” Elle est donc venue me chercher à la fois pour la musique et les images. Elle voulait un peu de mon monde. Mais je ne pense pas avoir dirigé quoi que ce soit, je me suis laissé emporter dans son univers. Mylène est quelqu’un qui possède un avis très affirmé sur ce qu’elle veut dire et ce qu’elle veut faire.»
Le point de départ
«J’avais envie de réaliser un album qui soit presque de l’heroic fantasy. Je voulais l’emmener dans un univers très baroque, lyrique, un peu guerrier, mais aussi extrêmement romantique et intime. Puis elle est arrivée avec le thème fondateur de l’intime, de l’emprise, de l’ultrasensible. Il fallait exposer en images ce trouble sublime qui la définit, entre implicite et explicite. On s’est amusé en se demandant : “Si on te dénudait ? Si on te tirait les cheveux en arrière ?” Pour qu’on la montre comme jamais on ne l’avait montrée avant. Parce que c’est ce que devrait être un artiste : un personnage qui se dévoile, mais qui, en même temps, est une