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Libération
La réédition

Pop à Paris, le temps du souvenir

(DR)
publié le 4 janvier 2025 à 3h09

Bizarre. On ne compte plus les compilations ayant documenté les scènes garage-rock-pop sixties de la planète, des USA à la Grande-Bretagne en passant par les Pays-Bas ou la Grèce. Pourtant notre pays est resté largement à l’écart de l’exploration interne vers l’incunable pour guitares et orgue Farfisa.

Pop à Paris (Panthéon /Universal)

Citons la délicieuse O Toi Beatnik, les pétillantes Whizzz de chez Born Bad et enfin, parue il y a un peu plus de vingt ans, la série Pop à Paris, imaginée par l’ancien guitariste de Bijou, Vincent Palmer, et produit par Jean-Pierre Haie. Ces cinq albums sont aujourd’hui réédités et, ô joie, accompagnés par trois autres volumes inédits consacrés notamment aux pépites 70. Une œuvre fleuve où aux côtés d’un classique, mais inusable 7 heures du matin de Jacqueline Taïeb, les découvertes sont multiples : du savoureux la Fermeture éclair de Delphine, en passant par le psyché Epitathe pour Brian Jones de Jean-Michel Caradec ou encore le peace & love Flower Power du futur barde Alan Stivell. Entre insouciance, rébellion (mai 68 oblige) et humour, un voyage d’un autre temps qui mérite largement le détour.