C’est une des plus belles énigmes discographiques de la première moitié des années 90, période où Internet n’existait que pour une très nébuleuse élite et ou il était courant que les mystères persistent. Dans une bande-son nettement moins fournie que celle de ses précédents films, Jonathan Demme mettait en 1991, au premier plan de son nouveau long métrage le Silence des Agneaux, un titre qui deviendrait bientôt le sujet d’interminables hypothèses. Trois minutes à l’écran, sur une scène hautement mémorable, où le tueur en série Buffalo Bill se maquille et danse de façon lascive devant son miroir, le sexe caché entre les jambes, pendant que sa victime, prisonnière au fond d’un puits, tente l’impossible pour s’évader. Certains avaient cru à un curieux inédit de Depeche Mode (dont un nouveau morceau avait glissé sur la BO d’un Wim Wenders quelques mois plus tôt), la voix, fluide, étrange, sonnant comme un croisement entre les graves éraillés de
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Q Lazzarus, le feu secret
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Q Lazzarus dans les années 80. (courtesy of Sacred Bones Records)
publié le 30 mars 2025 à 16h58