Dans le monde de la musique arabe, elle est considérée comme le troisième pilier, aux côtés de l’Egyptienne Oum Kalthoum et de la Libanaise Fairouz. Si elle est née en banlieue parisienne et commença très tôt dans le cabaret que tenait son père au cœur du Quartier latin, Warda, «la Rose algérienne», avait une partie de ses racines familiales à Beyrouth au Liban, où elle vécut et fut mariée à l’un des plus prodigieux compositeurs égyptiens de l’époque, Baligh Hamdi.
C’est ce dernier, fraîchement épousé par la diva, que l’on retrouve aux commandes de l’album We Malo, enregistré au mitan des années 1970 avec un orchestre égyptien au grand complet. Percussions à profusion et violons en section, Warda est alors au sommet de sa carrière, de retour au Caire et aux affa