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Rencontre aux Trans Musicales de Rennes : Miki maousse

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Entretien, au festival rennais, avec la jeune chanteuse, nouvelle venue du paysage pop qui a sorti trois singles depuis cet été, mélanges malins et mordants de sentiments.
La chanteuse de 26 ans met pour la première fois un morceau en ligne pendant le Covid, en 2020. (DR)
publié le 16 décembre 2024 à 17h25

Miki se balade avec désinvolture sur la scène du Liberté, à Rennes, où elle joue pour les Trans Musicales. Baggy et caleçon apparent, chemise Yamaha entrouverte, «Je l’ai achetée pour vous, c’est ma chemise des Trans !» sourit la jeune chanteuse, insistant : «Elle fait un peu cow-boy, non ? Vous trouvez pas ?» Et devant le brouhaha indistinct que lui répond la foule : «Bon OK, j’ai fait un flop, c’est pas grave.» Seule sur scène, la musicienne entame ce jour-là une série de concerts qui succèdent à trois singles tous plus accrocheurs les uns que les autres, sortis depuis le milieu de l’été et qui font, eux, tout sauf un flop, s’insinuant doucement dans le paysage pop quelque part entre Angèle et Eloi avec leurs airs faussement doux et leurs clips filmés comme par-dessus la jambe.

Le premier, pour l’entêtant Jtm encore, tourné derrière un Buffalo Grill, s’est mis à apparaître constamment dans nos suggestions TikTok en plein mois d’août, et avec lui des débats enflammés en commentaires sur la légitimité de l’artiste, accusée d’êtr