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Interview

Rim’K : «Aujourd’hui, Tonton du bled serait beaucoup moins jovial»

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Alors que Rim’K vient de chanter «Tonton du bled» aux Victoires de la musique, entretien avec le rappeur franco-algérien où l’on parle de Jeux olympiques, de Benjamin Button, de l’histoire de l’immigration et de la boxeuse médaillée Imane Khelif.
Le rappeur Rim'K à Paris, le 18 février 2021. (Boby/Libération)
publié le 15 février 2025 à 7h57

C’est une histoire générationnelle. Celle de bagnoles, un demi-million de bornes au compteur, le dessous de caisse qui lèche l’asphalte, les familles chargées de malles, de sacs Tati et beaucoup trop de monde à bord sur la route HLM-bled. Les gamins qui traînent des pieds pour y aller, puis mangent de la chorba deux semaines durant à la rentrée pour retrouver le goût du pays. Tonton du bled, par celui qui est devenu le tonton du rap français, Rim’K, charrie un imaginaire révolu de l’immigration.

Sorti en octobre 1999 dans les Princes de la ville du 113, le titre est disponible depuis ce vendredi 14 février sur les plateformes de streaming. Interview avec Rim’K, figure récurrente dans Libé, dont la voix n’a rien perdu de sa raucité. Le Vitriot, qui a représenté le hip-hop hexagonal lors de la cérémonie d’ouverture des JO à Paris, parle aux jeunes d’hier comme à ceux d’aujourd’hui : il combine la nostalgie et le présent.

C’est fou : les Jeux olympiques, le doc sur DJ Mehdi, le rap, toujours… et l’arrivée de Tonton du bled sur les plateformes.

Franchement… J’ai vécu une année 2024 extraordinaire. Et celle-ci se profile sur la même tendance. C’est magnifique